Les textes d'alize-rpg
Les blessures d'Alize
Chihiro Watanabe est partie à la rescousse de sa sœur, Madoka, coincée dans un manoir aux habitants obscures... Par conséquent, Alize Fujiwara se retrouve seule... seule pendant des jours et des jours. Au retour de son Senpai, la petit brune, qui accourt à sa rencontre, se fait sauvagement attaquer par la sœur de Chihiro devenue totalement cinglée.
« Ho...Hotaru ! Je t'en prie, ramène-toi ! Mon... mon amie est blessée... Je ne peux pas aller à l'hô...
- Chihiro... depuis combien de temps... est-elle blessée ?
- De... depuis ce début d'après-midi...
- Putain ! Non ! Comment t'as pu la laisser comme ça ?! C'est d'la chance que tu auras si ses plaies ne sont pas infectées !
- Je... je ne pouvais pas l'amener à l'hôpital et... il n'y a que toi qui sait recoudre, merde !
- Tu ne pouvais pas... tu ne pouvais pas l'amener à l'hôpital... Chihiro, merde !
- Écoute Hotaru ! Je devais... je devais protéger Ma... je ne pouvais pas l'y amener ! Tu connais très bien ce genre de situation alors... alors ne m'engueule pas ! Toi aussi tu t'es déjà recousu tout seul parce que tu pouvais pas aller à l'hôpital... nous ne pouvions pas aller à l'hôpital ! Tu t'en souviens ! Bien sur que tu t'en souviens !
- Oui... je m'en souviens... calme-toi, maintenant...
- Je suis calme... je suis parfaitement calme... Je t'en prie, Hotaru... viens. Je te supplie de venir la recoudre...
- C'est bon... j'arrive Chihiro... où vous êtes ?
- Au... au squat...
- Putain, c'est pas possible !
- Je suis désolé. »
Que s'est-il passé pour que cette conversation téléphonique ait lieu... ? C'est bien la question... que vous vous posez, n'est-ce pas... ?
Cela faisait... cela faisait presque trois jours que Senpai ne m'avait pas rendu la moindre visite. J'étais inquiète et j'étais... triste. Je restais assise sous la table... ou sur le rebord de la fenêtre. Cela dépendait de mon humeur. Je me sentais seule, abandonnée. J'avais juste envie... de le voir. Chaque bruit que j'entendais près de ma salle abandonnée était un espoir immense : mon regard étincelant se posait sur cette porte qui ne s'ouvrait jamais. Je crois que... j'ai pleuré... plusieurs fois même.
Ling tosite sigure - abnormalize (2012)
de la salle... mon cœur s'est soudainement arrêté de battre, de battre le bonheur. Je me sentais... j'étais... dévastée. Je pleurais, j'avais peur... j'étais en colère. Cette fille... cette fille aux longs cheveux noirs... cette fille couverte d'égratignure, de sang et de bleus... elle... ses mains se serraient sur le cou de Chihiro... Je me souviens avoir hurler son nom et la fille s'est retournée. Elle avait un regard horrible... tout vide... d'ailleurs, le regard de Chihiro... je ne peux pas l'oublier, lui non plus. Ses yeux était écarquillés, il me regardait fixement... il y avait... de la terreur dans son regard. Elle a lâchée Chihiro, lui a donné un coup de pied magistral et... et elle m'a sauté dessus.
allait se passer par la suite me sembla se dérouler à une vitesse incroyable. Je crois... que je n'avais plus conscience du temps qui défilait... Une jeune fille rousse arriva, il y eut une grande discussion entre celle-ci et la fille, puis la brune s'en alla. La rousse était tout proche de nous désormais. Aux premiers abords... elle me faisait un peu... peur. Elle portait un uniforme de lycéenne... rose... ou peut-être rouge, je ne sais plus. Elle n'était pas très sympathique avec Chihiro... J'avais pu comprendre qu'elle s'appelait Aki et qu'elle connaissait... Chihiro. Je compris... qu'elle taquinait Chihiro et qu'au fond... au fond... sous ses airs méchants... elle devait être une bonne personne... je le sentais dans la voix de Chi-chan... Mes paupières devenaient de plus en plus lourdes... la rousse du nom d'Aki nous détacha et c'est là... que je m'endormis... profondément.
Je suis couchée sur un vieux lit usé. Je transpire bien que je meurs de froid. Je me sens toute faiblarde. Certains meubles sont cassés, d'autres sont abîmés. Le papier peint est tellement vieux qu'il tombe en lambeaux. La moitié des fenêtres sont brisées. Il n'y a plus de porte dans cette salle. Il fait nuit, le ciel est bien noir, le ciel est tout étoilé. Lorsque le ciel scintille de mille feux, la nuit est fraîche. Senpai est dans un coin de la pièce... assis sur un tabouret. Il tient son téléphone portable dans sa main droite. Il semble hésitant à appuyer sur « Appeler ». Je ne savais pas qui il voulait appeler mais... j'allais bientôt le savoir car... il lui téléphonait, désormais.
Assise sur le rebord de cette satanée fenêtre, la tête posée sur un de mes genoux, je semblais pensive. Étais-je pensive ? Assez, oui. Je me redessinais son visage dans ma tête, j'essayai de recréer sa voix à l'aide des différents souvenirs que j'avais de lui... et puis, tout à coup... mes yeux se sont mis à briller comme le soleil lui-même. Que venais-je de voir... à votre avis ? Ou plutôt... qui ? Mes yeux vifs avaient aperçu un garçon assez grand, mince, cheveux de jais, yeux de charbon, peau beige. Ils l'avaient aperçu au dernier étage du lycée, se dirigeant vers... la salle de réunion. Savez-vous qui était-ce ? Non... ? C'était lui... Chihiro ! Mon cœur s'est alors empli d'une joie intense... plus qu'intense. En une fraction de seconde, j'étais déjà dans les couloirs de l'école. Je courais. Je n'avais jamais... couru aussi vite. C'était... tellement étrange. Je me sentais vivante, munie d'une force nouvelle. Je suis donc arrivée rapidement au dernier étage du lycée. J'étais maintenant dans cette... salle de réunion. Seulement... lorsque je suis arrivée au milieu
Cela faisait déjà plus d'une heure que la brune couvrait mon corps de petites entailles très profondes. Je crois... que je n'avais jamais autant souffert. Je sentais le sang... couler sur mes bras... mes jambes... mon ventre... J'avais froid et... j'avais terriblement envie de dormir... mais je restais éveillée. Je savais que si je fermais les yeux... il serait possible que je ne les ouvre plus jamais. Je voyais trouble mais j'ai tout de même pu voir Chi-chan qui s'approchait lentement de la lycéenne. Il était à quatre pattes, il était souffrant. Il lui bondit dessus pour l'arrêter... malheureusement, cela n'a pas suffit. La fille semblait avoir une force surhumaine. Elle saisit Chihiro et le plaqua au sol près de moi. Elle enleva sa ceinture et attacha le bras de Chihiro avec le mien. Je tournai la tête. Je me sentais gênée... je me sentais... faible. C'était désagréable... mon sang collait sur la peau propre de Chihiro. Après cela, tout ce qui